Nous méritons tous d'avoir notre mot à dire quant à la volonté de fin de vie, mais cela peut donner lieu à des conversations épineuses. Que vous souhaitiez célébrer votre vie avec éclat ou non, la meilleure façon de vous assurer du respect de vos volontés est de tenir une discussion à ce sujet avec les membres de votre famille. Mais, c'est plus simple à dire qu'à faire.
Nous comprenons que vous ayez besoin d'un certain courage avant de tenir cette discussion. Nous comprenons également que même si vous êtes prêt à discuter de ce sujet, vos proches ne sont peut-être pas prêts à écouter! Cela dit, voici trois conseils précieux pour faciliter un meilleur dénouement.
1. Choisissez le moment et l’endroit appropriés pour discuter de vos volontés de fin de vie
Il importe de décider quand et où aborder ce sujet. Par exemple, si vous souhaitez discuter avec tous vos enfants adultes en même temps, c’est bien, mais n’oubliez pas qu’ils peuvent ne pas être réceptifs à l’idée de discuter de votre décès lors du repas de l’Action de grâce ou du 90e anniversaire de grand-maman. Il se peut que vous envisagiez de faire part aux membres de votre famille du besoin de leur parler de votre intention sans rien précipiter. Vous pourriez, notamment, leur suggérer de choisir le moment qui leur convient. En leur faisant part de votre intention, vous ne les prendrez pas au dépourvu. Ils seront ainsi un peu moins vulnérables, donc plus ouverts à entendre ce que vous avez à dire.
La même prévenance s’applique lorsque vous décidez de l’endroit de la discussion. Par exemple, si vous et votre épouse tenez habituellement vos meilleures conversations en serpentant les routes de campagne, il se peut que la voiture soit l’endroit le plus approprié pour vous deux. D’un autre côté, vous pourriez tenir cette discussion dans le confort de votre foyer, sous l’ombre de votre arbre préféré ou en votre lieu de culte.
L’idée sous-jacente ici – faire preuve de sensibilité. N’oubliez pas que cette discussion est autant difficile pour eux que pour vous.
2. Enterrement ou crémation? Cercueil ouvert ou non? Préparez une liste des principaux points de discussion
Nous ne vous demandons pas de présenter des documents à vos proches. Nous vous suggérons seulement de prendre le temps d'établir vos points de discussion avant la réunion prévue. Il est judicieux d’amorcer la conversation avec un énoncé franc au sujet de votre santé. Après tout, vous ne voulez ni inquiéter inutilement vos proches ni les induire en erreur.
Une autre bonne façon d’amorcer la discussion? Expliquez pourquoi vous avez convoqué cette réunion familiale. Peut-être avez-vous été inspiré par quelque chose que vous avez entendu aux nouvelles? Peut-être que le décès d’un membre proche de votre famille a déclenché ce besoin, ou peut-être qu'après avoir entendu une de vos collègues dire qu’elle en avait fait de même avec sa famille, vous avez alors pensé que cela serait une chose à considérer sérieusement.
Mis à part les points d’ouverture de la conversation, voici certains éléments importants à aborder :
- De quelle façon vous souhaitez que l’on dispose de votre dépouille, c.-à-d., enterrement ou crémation, et à quel endroit;
- Le genre de cérémonie que vous aimeriez avoir (le cas échéant), et l’endroit où cette cérémonie aurait lieu;
- Toutes les mesures que vous avez mises en place pour couvrir les coûts associés à votre planification de fin de vie;
- Demandes concernant la musique, les lectures ou les fleurs spéciales pour la cérémonie funèbre.
3. Sachez reconnaître que cette conversation peut être difficile pour vos proches et faites preuve de patience
En vous préparant à cette discussion, vous aurez longtemps réfléchi à ce qui se passerait après votre décès. Cela ne signifie pas que vos proches auraient fait de même. En fait, jusqu’au moment d’aborder le sujet, ils ont peut-être réprimé énergiquement toute pensée concernant votre décès, donc faites preuve de patience. Accordez-leur le temps qu’il faut pour considérer ce que vous leur dites, exprimer leurs sentiments et y répondre. Veillez à bien écouter ce qu’ils ont à dire. Et rappelez-vous, c’est censé être une conversation – c.-à-d., un dialogue. Bien que vous devriez ultimement avoir le dernier mot, il existe peut-être une façon de répondre à leurs besoins tout en respectant les vôtres.
Enfin, n’oubliez pas qu’une conversation en personne avec les membres de votre famille ne leur impose aucunement une obligation juridique d’agir en conséquence. Le meilleur moyen de garantir le respect de vos volontés est de mettre en place un régime d’assurance de préarrangements funéraires ou de dépenses funéraires finales officiel. Si vous désirez en savoir plus au sujet de vos options, n’hésitez pas à nous contacter. Nous serons ravis de les examiner avec vous.